Le musée des douanes à bordeaux. ( photos ci-dessous d'une exposition temporaire sur le trafic d'ivoire)
Musée des Douanes à Bordeaux ( expo 2016) :
Exposition d'objets sculptés dans l'ivoire, révélant un artisanat ancestral parvenu jusqu'à nous, mais au prix d'un trafic considérable d'ivoire responsable de la disparition progressive d'espèces animales.
L’exposition Roger Bissière, figure à part, réalisée en coproduction avec le Musée de Lodève et grâce à l’étroite collaboration de la famille de l’artiste, est proposée à l’occasion du
cinquantenaire de la disparition du peintre Roger Bissière.
L’exposition est inscrite au titre des commémorations nationales 2014 du Ministère de la culture.
Originaire de la région Aquitaine et profondément attaché à son Lot natal, terre d’inspiration et de création, Roger Bissière débuta ses études artistiques à l’École des Beaux-Arts de Bordeaux
avant de les poursuivre à Paris où il exposa dans les plus grandes galeries d’avant-garde.
Bordeaux se devait donc d’honorer ce grand artiste encore méconnu du grand public bien qu’il ait représenté la France en 1964 lors de la Biennale de Venise. En 1965, Bordeaux le célébrait déjà lors d’une exposition qui lui était consacrée à la galerie des Beaux-Arts.
Eloigné des circuits officiels mais cependant admiré, Roger Bissière a construit, au gré d’une longue maturation artistique et spirituelle, une oeuvre à caractère humaniste. Pédagogue reconnu au sein de la célèbre Académie Ranson, il forma toute une génération de jeunes artistes (Manessier,Le Moal, Vieira da Silva, Arpad Szenes…) au lendemain de la Seconde guerre mondiale, ouvrant la voie à la non-figuration. La peinture de Bissière relève à la fois de l’ordre de l’intime et du poétique, mais elle est aussi tournée vers l’universel. La figure humaine y occupe une place centrale pour ensuite disparaître soudainement au profit d’un univers fait de signes et de pictogrammes.
Le musée des Arts décoratifs et du design de Bordeaux est installé dans un hôtel particulier, l'hôtel de Lalande, construit en 1779 "entre cour et jardin", par l'architecte
bordelais Etienne Laclotte, pour la famille du parlementaire Pierre de Raymond de Lalande. L'hôtel a été remeublé dans le goût de la fin du 18e siècle, proposant ainsi un aperçu
vivant de l'art de vivre d'une classe sociale privilégiée, au moment de la Révolution Française.
Les collections du musée, mobilier, meubles portuaires, céramique, verrerie, orfèvrerie, instruments de musique et de mesure, miniatures, arts de la table ou objets de l'intime constituent
un riche exemple des arts décoratifs français, et en particulier bordelais, des 18e et 19e siècles et un témoignage sur l'histoire de Bordeaux, ville des Lumières et grand port de négoce au
18e siècle.
Le musée présente ses collections permanentes sur les trois étages du corps central de l'hôtel. Les expositions temporaires sont accueillies dans un espace de 300 m2 pris sur les communs.
Quatre petits salons, dans le goût du 19e siècle, sont consacrés à la collection Jeanvrot sur les Bourbons de la Restauration.
Les faïenceries bordelaises, fabrique de Hustin, manufacture de porcelaine dite des Terres de Bordes et pour le 19e siècle, les manufactures de faïence fine de David-Johnston et de Vieillard,
sont en outre abondamment représentées dans le musée.
Un art de la rue à Bordeaux
Communément appelé "Street Art", cet art de la rue, souvent le fruit d'autodidactes, s'est imposé dans l'univers de l'art. La rue devient un musée à ciel ouvert. Il suffit de lever les yeux pour admirer ces fresques, pochoirs, collages qui imprègnent la cité. Quelques photos que j'ai prises au hasard des rues, qui illustrent ce phénomène grandissant, dans Bordeaux et ses alentours.